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Le problème

J’ai écris cela après ma première séparation. C’est un peu ce que je ressentais. Quelque chose qui ne s’explique pas. Quelque chose qui se vit, tout simplement!

Bonne fin de journée à vous tous ❤ 🙂
Kary

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Le problème

Se demander d’où vient le problème. Nous? Lui? Moi? L’amour? Comme s’il n’y avait pas de réponses. Comme si cela pouvait aussi bien être la faute du ciel! Par quel hasard a-t-il fallu que l’amour se transforme en plusieurs choses? L’amour, l’amitié, la famille, lui et elle, toi et moi et puis quelque chose entre les deux. Quelque chose de plus complexe et compliqué. Quelque chose sur lequel je ne peux mettre de mots. Cette chose, cette horrible chose, qui amène autant de peine et de tracas. Qui amène à la fin de quelque chose, à la fin de toi et moi, de nous, du couple que nous formions.

Comment en si peu de temps l’amour peut-il se transformer en quelque chose de plus compliqué, de plus banal? Quelque chose qui ne s’explique pas. Irréductible, ineffable, indéfinissable ou je ne sais quel mot qui définit ce qui ne se définit pas. Un mot qui décrit une sensation sans dire de quoi il s’agit réellement puisque rien ne peut l’expliquer.

Et là arrivent les pleurs, les larmes… Arrive la douleur aussi. Profonde et pourtant si éphémère. Je pleure, tu ne dis rien. J’arrête comme j’ai commencé, me demandant pourquoi je pleure sur notre sort tandis que toi tu restes si froid et si figé. Tu ne réalises pas, évidemment. Les larmes arriveront plus tard…

Mais moi, je pleure. Je pleure déjà, puis j’arrête. Pourquoi pleurer quand on sait que ça ne changera rien? Comment fais-je pour pleurer et m’arrêter comme ça? Tout d’un coup! Comme si ce n’était pas vraiment moi! Comme si ce n’était pas vraiment ma vie! Comme si la douleur de la piqure sur mon cœur avait passé. Elle avait passé. Je ne souffrais plus pour pleurer, mais la piqure restait là! Comme une marque à vif sur mon cœur. Elle restait là, ancrée dans mon cœur, dans mon corps, dans mes songes.

Je pleure puis j’arrête. De nouveau. Encore. Je pense à nous. Je pense à de bons moments, puis à des mauvais. Je pense à nous, puis à toi après moi. À moi, après toi. Un souvenir m’arrache des larmes, des sanglots, puis de nouveau, plus rien.

On se laisse une chance. On continue même si on sait que la douleur recommencera. On essaie de croire le contraire, mais quelqu’un y croit plus que l’autre. On fait des efforts chacun de notre côté. Un aime plus que l’autre, encore, toujours. Celui qui aime moins se sent las et méchant. Et mal. Trop mal. Elle essaie d’avoir du plaisir, de retrouver le plaisir d’autrefois. Mais en vain. Rien. Nada.

Cette chose, cette sensation inexplicable, revient. De plein fouet! Nous hante, nous torture, nous désespère. Alors là, c’est la fin. Il ne devait pas être le bon! Je ne peux pas croire que c’était le bon. J’aurais aimé l’aimer plus! Mais on ne choisit pas qui l’on aime. On ne choisit pas la sorte d’amour qu’on ressentira pour quelqu’un.

C’est fini. Les pleurs fusent de chaque côté. Cette chose inexplicable s’est attaquée à un seul d’entre nous, alors tu souffres plus que moi. Et moi je souffre pour toi.

Tu voyais une suite, tu voyais l’avenir. Moi, je ne voyais que cette chose infiniment! Cette chose qui me tuait à petit feu. Cette chose qui nous tuait à petit feu.

La chose nous a tués. Je nous ai tués. Mon amour a tué notre amour.

Amis? Amis!

Dommage que la vraie vie ne finisse pas réellement ainsi.

 

7 réflexions au sujet de « Le problème »

      1. Celui qui aime le moins. Je pense qu’il souffre moins tout simplement. Normal il aime moins que l’autre. Par contre celui aime le plus, il souffrira beaucoup plus, c’est une certitude. Le mieux, oublier définitivement celui qui ne vous méritez pas, tout simplement…et savoir refaire sa vie sans la mauvaise personne qui n’avait pas su vous aimer. Merci pour ta réponse.

  1. Un petit passage dans mon univers me ferait plaisir…De temps en temps…J’aime bien te lire et je trouve toujours le temps pour le faire, tout simplement parce que j’aime lire. C’est tellement agréable, tu ne trouves pas ? Encore merci pour tes commentaires

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